L’adoration doit correspondre à la législation dans sa quantité
Si quelqu’un venait à dire qu’il prie le Dhouhr (prière du midi) en six rak’ats (unités de prière). Son adoration serait-elle en accord avec la législation ? Non, bien sûr, car cette prière n’est pas en conformité avec la législation dans sa quantité[1].
De même, si quelqu’un venait à dire « gloire à Allah (Soubhâna-llâh), louange à Allah (Al-Hamdoulillâh) et Allah est le plus grand (Allahou Akbar) »[2] trente-cinq fois après chaque prière (Salât) prescrite. Cela serait-il correct ?
La réponse : nous disons que si tu as pris le nombre (trente-cinq fois) comme adoration tu es dans l’erreur. Par contre, si tu as voulu l’ajout sur ce qu’a institué le Messager r tout en reconnaissant que ce qui a été légiféré est trente-trois fois, alors l’ajout ici est sans mal. En effet, car tu as séparé l’ajout, dans ton intention, de l’adoration qui est le fait de le dire trente-trois fois.
[1] En effet, le nombre d’unités de prière pour la prière du Dhouhr est au nombre de quatre. (NdT)
[2] Le cheikh qu’Allah lui accorde sa miséricorde- fait référence au hadith connu d’après Abou Houraïra -qu’Allah l’agrée- qui rapporte selon le Prophète r qui a dit : « Quiconque, à la fin de chaque prière, glorifie Allah (Soubhâna-llâh) trente-trois fois, chante les louanges d’Allah (Al-Hamdou-lillâh) trente-trois fois et dit Allah est le plus grand (Allahou-Akbar) trente-trois fois –ce qui fait quatre-vingt-dix-neuf fois- et rajoute pour compléter le tout à cent : « nulle divinité sauf Allah, toute souveraineté Lui revient, toute louange Lui revient, l’Omnipotent, capable de tout », on pardonnera à celui-là tous ses péchés, même s’ils étaient semblables à l’écume de la mer. » (Rapporté par Mouslim) (NdT)