L’extraordinaire Coran (partie 7 de 9)
C’est ce genre de choses – confronter les gens à des faits – qui a attiré l’attention de plusieurs non-musulmans sur le Coran. En fait, il existe une référence intéressante, sur ce sujet, dans la Nouvelle encyclopédie catholique. Dans un article classé dans la catégorie « Coran », l’Église catholique dit :
« Au fil des siècles, plusieurs théories ont été avancées quant à l’origine du Coran… De nos jours, aucun homme sensé ne peut accepter l’une de ces théories. »
Alors voici l’Église catholique qui rejette en bloc ces tentatives futiles visant à expliquer l’origine du Coran.
En réalité, le Coran est un problème pour l’Église catholique. Il affirme être une révélation, alors certains membres de l’Église décident de l’étudier. Ils aimeraient, sûrement, trouver quelque chose qui prouverait qu’il n’est pas une révélation, mais ils ne trouvent rien. Mais, au moins, ils sont raisonnablement honnêtes dans leurs recherches et ils n’acceptent pas, les yeux fermés, la première interprétation qu’on leur suggère. L’Église affirme, donc, que sur une période de quatorze siècles, on ne lui a pas soumis au moins une explication raisonnable. Elle admet que le Coran n’est pas un sujet facile à écarter. D’autres personnes sont beaucoup moins honnêtes et attribuent au Coran toutes sortes d’origines, sans prendre le temps de vérifier la crédibilité de telles affirmations.
Une telle affirmation de l’Église est embêtante pour le chrétien moyen. Même s’il a sa propre idée sur l’origine du Coran, en tant que membre isolé de l’Église, il n’a aucun poids pour la faire admettre à un plus haut niveau. De toute façon, une telle action irait à l’encontre de l’obéissance, de l’allégeance et de la loyauté qu’il doit à l’Église. Il doit accepter ce que dit l’Église sans jamais le remettre en question. Alors si l’Église dit : « Ne portez pas attention à ces théories non-confirmées au sujet du Coran », que dire, alors, du point de vue islamique? Si même des non-musulmans admettent qu’il y a quelque chose, dans le Coran, qui doit être reconnu, alors pourquoi le chrétien moyen est-il aussi entêté, hostile et sur la défensive lorsque les musulmans disent exactement la même chose? Il y a là matière à réfléchir pour ceux qui sont dotés de raison!
Témoignage d’un intellectuel
Récemment, un des grands intellectuels de l’Église catholique – un dénommé Hans – étudia le Coran et donna son opinion sur ce qu’il avait lu. Cet homme est très respecté au sein de l’Église et, après avoir étudié le Coran attentivement, il fit part de ses découvertes et conclut : « Dieu a parlé à l’homme à travers la personne de Mohammed. »
Telle est la conclusion à laquelle est arrivé ce non-musulman, intellectuel hautement respecté de l’Église catholique.
Je ne crois pas que le Pape soit d’accord avec lui, mais l’opinion d’une personne de son calibre doit tout de même avoir un certain poids. Nous devons l’applaudir pour avoir eu le courage de reconnaître que le sujet du Coran ne pouvait être écarté du revers de la main et que ce livre contient, en fait, la parole de Dieu.
Tel que mentionné précédemment, toutes les alternatives ont été épuisées; alors les chances de trouver une autre explication sensée à l’origine du Coran sont pratiquement inexistantes.
Le fardeau de la preuve incombe aux détracteurs
Si le Coran n’est pas une révélation, il est alors une supercherie. Et s’il est une supercherie, on doit se demander quelle est son origine et de quelle façon il cherche à nous tromper. Les vraies réponses à ces questions mettent en lumière l’authenticité du Coran et réduisent au silence les prétentions arrogantes de ses détracteurs.
Si des gens persistent à dire que le Coran est une supercherie, ils doivent apporter des preuves pour appuyer leur théorie. Le fardeau de la preuve leur incombe! Nul n’est censé avancer une théorie sans l’appuyer par des faits vérifiables. Alors je leur dis : « Montrez-moi un exemple de tromperie, dans le Coran. Et si vous ne pouvez rien me montrer, alors cessez de dire qu’il s’agit d’une supercherie! »
L’origine de l’univers et de la vie
Une caractéristique intéressante du Coran est qu’il traite de phénomènes liés non seulement au passé, mais aussi aux temps modernes. Le Coran n’est pas un « problème » du passé; c’est un problème de nos jours encore – un problème pour ses détracteurs, je veux dire. Car chaque jour, chaque semaine, chaque année nous démontre davantage à quel point le Coran est une force à affronter – que son authenticité ne peut plus être remise en question. Par exemple, un des versets du Coran dit :
« Ceux qui ne croient pas ne savent-ils pas que les cieux et la terre ne formaient, à l’origine, qu’une masse compacte? Puis, Nous les avons séparés et fait de l’eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? » (Coran 21:30)
Ironiquement, cette information a valu un prix Nobel, en 1973, à deux non-musulmans.
Le Coran révèle l’origine de l’univers – la façon dont il fut d’abord une masse compacte – et l’humanité continue, jusqu’à maintenant, de vérifier cette information. Par ailleurs, le fait que toute vie est issue de l’eau n’est pas une information qui aurait convaincu beaucoup de gens il y a quatorze siècles, surtout pas au milieu du désert. La preuve à l’appui de cette information ne fut vraiment à la portée de l’homme qu’après l’invention du microscope. C’est là qu’on découvrit que le cytoplasme, la substance de base de la cellule, est composé d’eau à 80%.
Pour revenir sur le test de réfutabilité
Sur les tests de réfutabilité mentionnés précédemment, il est intéressant de souligner qu’ils s’appliquent, eux aussi, tant au passé qu’au présent. Certains furent utilisés pour illustrer la toute-puissance et l’omniscience de Dieu, tandis que d’autres constituent toujours des défis jusqu’à nos jours. Un exemple de cela est l’histoire d’Abou Lahab, que nous avons déjà racontée. Elle illustre parfaitement que Dieu, qui connaît l’avenir, savait qu’Abou Lahab ne changerait jamais jusqu’à sa mort et c’est pourquoi Il l’avait déjà condamné à l’Enfer. Cette sourate était également une leçon de sagesse divine et une mise en garde pour ceux qui étaient de la même trempe qu’Abou Lahab.
Les gens du Livre
Un exemple intéressant de test de réfutabilité s’appliquant au présent est le verset du Coran qui mentionne les relations entre les musulmans et les juifs. Le verset prend soin de ne pas s’en tenir uniquement aux relations entre les individus de chaque religion et donne une idée générale des relations entre les deux groupes. En gros, ce verset dit que les chrétiens traiteront toujours les musulmans de manière plus respectueuse que les juifs traitent les musulmans. Il est clair, lorsque nous observons les faits, sur le terrain, que la communauté juive, dans son ensemble (et sans tenir compte de particularités individuelles), a toujours démontré clairement son hostilité envers les musulmans. Par ailleurs, peu de gens semblent réaliser à quoi invite une telle déclaration du Coran. Il s’agit, encore une fois, d’un moyen facile, pour les juifs, de démontrer que le Coran est une supercherie, qu’il n’est pas d’origine divine. Tout ce qu’ils auraient à faire est de se rassembler pour en discuter et de commencer à traiter les musulmans un peu plus humainement durant quelques années, pour ensuite pouvoir dire : « Que dit votre livre saint sur ceux qui vous respectent le plus en ce monde? Ce sont les juifs ou les chrétiens? Voyez donc tout ce que nous avons fait pour vous! »
C’est tout ce qu’ils auraient à faire pour remettre en question l’authenticité du Coran et pourtant, ils ne l’ont pas fait en plus de 1400 ans. Mais le défi tient toujours!